Que comprend généralement un tarif horaire?

Mes tarifs sont définis compte tenu de mon expertise psychosociale qui se peaufine au fil des années, mais également des différents engagements professionnels auprès de vous et de mon Ordre professionnel. 

 

Par exemple, au-delà de l'heure de consultation avec vous directement, les tarifs englobent l'ouverture du dossier clinique, la rédaction de l'évaluation du fonctionnement social individuel et des notes d'évolution (tâches administratives), le temps de préparation à la rencontre, l'assurance responsabilité, la cotisation à l'Ordre professionnel, les frais de formations continues, la supervision professionnelle, les fournitures de bureau et de logiciels, les frais encourus pour les déplacements, etc.  

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Est-ce qu'il y a des frais d'annulation?

Moins de 48 heures à l'avance, des frais de 55$ s'appliquent. Si vous avez confirmez le rendez-vous dans l'application Psylio et que vous ne vous présentez pas, les frais vont également s'appliquer.

 

Selon l'OTSTFCQ, nous ne pouvons pas facturer des services qui n'ont pas été prodigués. Mes frais d'annulation se basent sur l'objectif que je prépare toujours mes rencontres avant nos rdvs et je fais des démarches personnalisés (ex: recherche de documents, outils adaptés à votre réalité, tenue de dossier, révision du PI, etc.). Sachez que je suis humaine et que des frais d'annulation ne sont pas exigés lorsque vous me rapporter : "j'ai-encore-la-gastro-rapportée-de-la-garderie'' et ''les-microbes-de-mes-enfants-ont-encore-frappés'' (On comprend ici que nous sommes tous à risque de ces petits microbes!). 

 

En résumé, l'objectif est de valorisé respect mutuel, soit de vos besoins pour le suivi et des miens, du temps investi auprès de vous et pour ma pratique.
 

Est-ce que tu fournis des reçus pour les assurances?

Oui, certainement! Cependant, il est de votre responsabilité de vous assurez que les services d'un travailleur social sont couverts par celle-ci. Certaines spécificités sont présentes et, parfois, des compagnies d'assurances ne remboursent qu'un type de professionnel (ex: psychologue). Il est aussi important de valider, si vous consultez en couple ou en famille, que le régime d'assurance prévoit une couverture complète. Je vous remets un reçu à toutes les séances et, à la fin du suivi, je vous achemine un bilan de la facturation effectuée. 
 

Est-ce que tu offres des services offerts par les PAE (programmes d'aide aux employés) ?

Malheureusement non, pas pour le moment. 

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Frais de déplacement et autres conditions : comment nous en informer?

Avant tout rendez-vous, je vous achemine le consentement libre et éclairé en travail social, la liste complète de mes tarifs, comment aquitter les frais et également tout autre aspects reliés aux déplacements. Des ententes peuvent être prises directement avec moi, mais elles seront à discuter et à ma discrétion (ex: souhaiter la réimpression d'un plan d'intervention). N'hésitez pas à m'en demander une copie ! Il me ferai plaisir de vous l'acheminer.

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À partir du 1er juin 2024 : Les déplacements ne seront plus offerts. Seulement de la télépratique est disponible. 

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Plus spécifique aux suivis familiaux et familles séparées

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Je suis un parent séparé et je souhaite consulter pour mon enfant ayant moins de 14 ans. Est-ce que je dois absolument avoir l'autorisation de l'autre parent pour débuter une démarche?

Oui. Au Québec, selon le Code Civil (1991, c. 64, a. 14.), la consultation d'un professionnel de la santé est un acte d'autorité parentale, ce qui veut dire que les deux parents doivent consentir à ce qu'un enfant de moins de 14 ans puisse recevoir les services. Plusieurs cas de figures peuvent être présents, mais il faut retenir une chose : nous ne pouvons pas rencontrer un enfant sans le consentement des deux parents sauf sous avis juridique. 

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Liste d'exemples où s'applique des particularités pour enfant de moins de 14 ans*

*Les exemples sont traduits et vulgarisés selon mon expérience clinique. Chaque situation familiale est différente, les exemples fournis ci-dessous ont l'objectif d'illustrer la pratique terrain. Toujours vous référez au code civil, la charte des droits et libertés ainsi que les Lois en vigueur dans votre province et votre pays. Au besoin, consultez un avocat et demandez-lui un avis écrit.

*Les situations présentées supposent que les deux parents possèdent l'autorité parentale pour l'enfant, qu'aucun jugement de la Cour (ex: Ordonnance de sauvegarde) évoque une révocation de droits et qu'il y a l'absence de la Protection de la jeunesse (DPJ). 

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Situation A :

Parent (1) d'un enfant de 13 ans demande de l'aide pour rencontrer une travailleuse sociale. Parent (2) n'est plus dans la vie de l'enfant, mais parent (1) possède ses coordonnées. Parent (1) lui a déjà mentionné son besoin d'aller consulter pour enfant de 13 ans. Le parent (2), dans leurs échanges, a nommé au parent (1) qu'il refuse que l'enfant soit rencontré. En ce sens, le travailleur ne peut pas rencontrer l'enfant sauf sous avis juridique, car le parent (2) n'est pas déchu de son autorité parentale (voir les liens web ci-dessous pour explications). 

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Possibilités de services malgré l'absence de consentement du parent (2) d'un enfant de moins de 14 ans : 

•  Contact au parent (2) par le professionnel : Le travailleur social prend la demande du parent (1) et constate le refus du parent (2). Il tente d'entrer en contact avec le parent (2) pour voir les motifs de résistance, de refus ou d'absence de consentement. Parfois, seule cette démarche peut rassurer l'autre parent et permettre d'ajouter le parent (2), expliquer les services et voir s'il a tous les renseignements nécessaires pour produire un consentement manifeste, libre et éclairé. Si le t.s. n'est pas en mesure de rejoindre le parent (2), il ne pourra pas procéder au suivi, car il a été informé d'un refus initial. 

• Suivi individuel pour le parent (1), travailler le rôle parental:  Les défis sont systémiques et familiaux. Le travailleur social peut alors offrir des outils, recommandations selon les défis vécus. Il n'est pas toujours nécessaire d'être directement en contact avec l'enfant pour aspirer à des changements.

 

Notez bien : En tout temps, vous avez le droit de consulter un(e) avocat(e) en droit de la famille pour saisir la Cour afin qu'une instance juridique puisse "trancher la question". 

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Situation B :

Parent (1) d'un enfant de 8 ans demande de l'aide pour un suivi psychosocial familial. Parent (2) n'est plus dans la vie de l'enfant, le parent (1) ayant pas les coordonnées de ce dernier. Aucun contact n'est présent entre les deux depuis plusieurs années. Le parent (1) a fait des démarches pour recontacter le parent (2), par exemple, au plan légal (avocat), au plan familial (demander aux amis et famille du parent (2) des coordonnées), etc., en vain. Le parent (2) est injoignable, mais il détient toujours son autorité parentale. 

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Le travailleur social est tenu de s'assurer que le parent (1) est bienveillant et a effectué son devoir d'autorité parentale, soit d'aviser l'autre parent et de tenter d'obtenir son avis. Cependant, si le parent (1) demeure sans réponse malgré ses diverses tentatives, il sera possible d'offrir des services. Le fait que le parent (1) a, de bonne foi, fait des démarches pour tenter d'obtenir le consentement libre et éclairé du parent (2) permet cette démarche. En l'absence de retour du parent (2), ce dernier sera donc considéré "en accord" avec la démarche jusqu'à preuve du contraire.

 

Notez bien : En cours de démarche, si le parent (1) ou le travailleur social est informé par le parent (2) refuse les services ou, même que,  le parent (1) n'a pas été bienveillant, le professionnel est tenu de cesser les services à l'enfant et de consigner le tout au dossier de tous. 

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Pour plus d'informations, consultez les liens suivants : ​

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• Consentement manifeste, libre et éclairé : les définitions

• Autorité parentale : qu'est-ce que c'est?

• Déchéance de l'autorité parentale 

• Ordonnance de sauvegarde

• Code Civil du Québec

• Code d'éthique et de déontologie des travailleurs sociaux (OTSTCFQ)